mercredi 6 mars 2013

De l'intelligence dans la conception de l'objet-livre: Fahrenheit 451 vu par Elizabeth Perez

En 1953, Ray Bradbury publie Fahrenheit 451, un roman de science-fiction dystopique (par opposition à utopique), dans lequel la société, abreuvée de divertissements bon marché, a pris la culture en grippe. Cela se traduit par une haine absolue des livres, qui doivent être détruits par le feu. Le titre fait d'ailleurs référence au point d'auto-inflammation, en degrés Fahrenheit, du papier, soit environ 233 °C.
Abondamment traduit et réédité, ce livre a connu de nombreuses maquettes et couvertures, dont voici une sélection subjective.
Mais une nouvelle édition s'impose comme la couverture la plus efficace, la plus originale et la plus chargée de sens qui soit.


Sa conceptrice, Elizabeth Perez, déclare:
Je voulais faire passer le message de l'autodafé dans l'objet même du livre.
Pour se faire, le "1" a été remplacé par une allumette et la tranche du livre reproduit le motif d'un grattoir de boîtes à allumettes. Le livre propose donc le kit pour l'autodafé.





Simple mais génial.

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